L’auditorium de La Louvière à Épinal est la salle de spectacle vivant la plus fréquentée de l’agglomération voire du département. Après un avis défavorable avec prescriptions de la sous-commission départementale de sécurité incendie sur le bâtiment actuel et une recommandation de la Chambre des comptes, la construction d’un nouvel auditorium est entreprise par l’agglomération. Une procédure de marché public innovante, permet dans le cadre d’un marché global de performance, d’intégrer la conception, la construction et la maintenance du bâtiment pendant 4 ans.
Rassemblant 70 000 spectateurs avec plus de 200 jours d’occupation par an et une cinquantaine d’utilisateurs différents, l’auditorium de La Louvière est une des salles de spectacle vivant incontournable. Parmi ses utilisateurs, Scènes Vosges en est le principal acteur culturel, mais également de nombreuses associations comme les Concerts classiques, les ATP (Amis du Théâtre Populaire), le Concours international de piano ou encore le Floréal…
La réhabilitation de La Louvière étant trop complexe et limitée sur le site actuel, un projet de nouvelle construction a vu le jour sur l’emprise du parking Crousse, à une centaine de mètres du site actuel.
Une grande salle comptera 580 places et le nouvel auditorium accueillera une salle de 150 places et un plateau de création pour les artistes en résidence.
Les artistes disposeront de plusieurs espaces, loges collectives et individuelles, d’un espace de restauration, de véritables espaces techniques et de rangement.
D’une superficie de 2 636 m2, le bâtiment sera aussi bien performant énergétiquement qu’en termes d’impact environnemental ou encore en matière acoustique.
Le chauffage et le rafraîchissement seront assurés par une pompe à chaleur et couplés à des panneaux photovoltaïques pour garantir une grande efficience énergétique. Pour les périodes les plus froides, un apport pourra être assuré par le réseau de chauffage urbain.
Coût global des travaux :
11,5 M € HT avec un taux de financement espéré à 50 % (Département, Région, État), auxquels s’ajoute l’achat du terrain.
Début des travaux :
Janvier 2025
Ouverture prévisionnelle au public : printemps 2026
envie d’en savoir + sur le diagnostic archéologique ?
Un diagnostic archéologique est réalisé sur ce site.
Avant tout aménagement, l’État peut prescrire un diagnostic archéologique afin de vérifier si le terrain recèle des traces d’anciennes occupations humaines. Des sondages sont alors effectués par l’Inrap ou par un service de collectivité territoriale agréé, sur 5 à 10 % de la surface de terrain. La méthodologie employée permet de détecter, caractériser, circonscrire et dater les éventuels vestiges archéologiques. À l’issue de cette intervention, les archéologues remettent un rapport de diagnostic aux services de l’État (DRAC/Service régional de l’Archéologie).
Sur la base de ces conclusions, soit l’aménageur est autorisé à entreprendre ses travaux, soit une fouille préalable est prescrite.
C’est quoi un diagnostic ?
Le diagnostic consiste en des sondages à intervalles réguliers pour déterminer la présence d’éventuels vestiges. La taille d’un sondage varie en fonction du terrain. En règle générale, il s’agit d’une tranchée de 1,3 à 3 m de large (correspondant à la largeur du godet de la pelle mécanique), et de longueur variable. La profondeur de fouille dépend du niveau d’enfouissement des vestiges : de 30 cm sous le sol actuel à plus de 4 m, notamment pour les périodes les plus anciennes.
Et après le diagnostic ?
Un rapport est rendu aux services de l’État qui vérifie sa conformité et fait procéder à son évaluation scientifique par la Commission Territoriale de la Recherche Archéologique (CTRA).
3 cas de figure sont alors possibles :
- Le diagnostic est « négatif » : l’État autorise l’aménageur à entreprendre ses travaux.
- Le diagnostic est « positif » mais l’État considère que les vestiges archéologiques sont mal conservés ou ne présentent pas de réel intérêt scientifique : l’aménageur est autorisé à entreprendre ses travaux.
- Le diagnostic est « positif » : des vestiges ont été découverts. Si l’État juge leur intérêt scientifique et leur état de conservation suffisants, il peut décider de la réalisation d’une fouille archéologique ou de la modification du projet d’aménagement.
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